RISQUE DE RÉPUTATION ET DE RESPONSABILITÉ
- L’évolution de la conscience et la sensibilité des consommateurs vis‑à‑vis des questions climatiques constitue un facteur de risque pour le secteur bancaire pouvant entraîner une atteinte à la réputation de la banque en cas de non‑conformité aux attentes réglementaires ou en cas de scandales liés à des activités controversées.
RISQUE D’ASSURANCE
- Le portefeuille d’assurance dommages du Groupe BPCE pour les particuliers et les professionnels, au travers de ses garanties pour l’habitation, l’automobile et la multirisque professionnelle, porte des risques de sinistres liés aux
événements
climatiques. Des travaux d’analyse du portefeuille de contrats sont menés régulièrement pour identifier et
mesurer
les risques liés aux événements climatiques
(inondations,
sécheresses, tempêtes...), qualifier leur
répartition
géographique et adapter la politique de souscription.
- Pour réduire l’impact au bilan des sinistres climatiques, le pôle Assurances du Groupe transfère une partie de ses risques incluant les risques climatiques, vers les réassureurs mondiaux au travers de divers traités de réassurance.
RISQUE RÉGLEMENTAIRE
- Afin de limiter les changements climatiques, les autorités administratives et législatives sont amenées à prendre de nouvelles réglementations. Ces textes peuvent aussi bien être internationaux (Accord de Paris), européens (Taxonomie) ou encore nationaux (loi Climat et Résilience).
- À titre d’exemple, le législateur français vient d’augmenter ses exigences avec l’article 29 de la loi Energie climat. En effet, les entreprises financières doivent démontrer comment leurs investissements sont en ligne avec une trajectoire 1,5° C /2° C (cf. Accord de Paris).