La direction des Risques a mis en place une gouvernance dédiée à la gestion des risques climatiques ainsi qu’une filière traitant de ces sujets en relais dans toutes les entreprises du Groupe BPCE.
En complément :
Le dérèglement climatique représente un enjeu systémique pour le Groupe BPCE. Les risques physiques et de transition font l’objet d’une gestion spécifique et sont considérés comme des facteurs de risque non négligeables pouvant modifier ou accentuer de manière directe ou indirecte l’exposition aux risques existants.
Conformément à la terminologie de la Task force on climate‑related financial disclosures (TCFD), sont qualifiées de « risque de transition », les conséquences économiques et financières résultant des effets de la mise en place d’un modèle économique bas‑carbone. Ainsi, l’impossibilité d’exploiter davantage les réserves pétrolières, le détournement des consommateurs de biens à fort contenu en carbone, la forte hausse des coûts de production à la suite de l’introduction d’un prix du carbone ou d’une taxe énergétique, ou les ruptures technologiques favorables à la lutte contre le changement climatique, illustrent le risque de transition. Le Groupe BPCE a développé une méthodologie de classification des risques par secteur d’après des critères climatiques et environnementaux. Les analyses qui s’appuient sur des recherches scientifiques françaises (Haut conseil pour le climat, Ademe, etc.), européennes et internationales (GIEC, AIE, etc.) ont permis d’établir l’exposition du portefeuille du Groupe BPCE aux secteurs identifiés comme sensibles ou d’intérêt (référentiel de l’exercice pilote de l’ACPR).
█ Secteurs sensibles (7 secteurs ou groupes de secteurs NACE)
█ Secteurs d’intérêt (13 secteurs NACE)
█ Autres secteurs (secteurs NACE résiduels)
█ Expositions non allouées à un secteur
Secteurs sensibles (7 secteurs ou groupes de secteurs NACE) : 9,7%
Secteurs d’intérêt (13 secteurs NACE) : 31,5 %
Autres secteurs (secteurs NACE résiduels) : 43,6 %
Expositions non allouées à un secteur : 15,2 %
Secteurs sensibles (7 secteurs ou groupes de secteurs NACE) : 8 %
Secteurs d’intérêt (13 secteurs NACE) : 27,5 %
Autres secteurs (secteurs NACE résiduels) : 46,5 %
Expositions non allouées à un secteur : 18 %